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 ▬ Monsieur l'androphage ∞

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Monsieur
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▼dministrateur Moloch



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MessageSujet: ▬ Monsieur l'androphage ∞    ▬ Monsieur l'androphage ∞  EmptyDim 10 Nov - 18:41



Ta mère brûle en Enfer.








MONSIEUR - MOLOCH

♦ Une seule parole.
♦ Passionné.
♦ Dieu païen.
♦ ((Très) beau.)
♦ Libre et tragique.
♦ Perfectionniste.


On me nomme Monsieur et j'ai l'âge de la volonté. Je suis né quand il y eut des désirs dans la vie de ce qui est mortel. Je suis un décadent et en ce moment je travaille en tant qu' artiste et propriétaire d'un club à Hong Kong. Je suis un dieu païen, j'appartiens donc au groupe des Mythes. On me confond souvent avec Nicholas Hoult, mais demandez plutôt à Monsieur.
♦ Histrion.
♦ Cruel.
♦ Sadique.
♦ Egocentré.
♦ Déphasé.
♦ Trublion.


La Psyché prométhéenne.

Qu’il est beau. Il ne peut pas être mauvais, puisqu’il est si beau. C’est dans l’éther que ce visage d’Eros et ces yeux de Morphée ont été sculptés. Mais fixe son regard, tu n’y verras rien de vivant que la beauté exsangue des anciennes statues, car sous cette chrysalide d’os veille une entité  mélancolique et affamée qui se réfugie dans la cruauté et la dérision pour enfouir quelque chose de noir que lui rappellent tous vos mystères qu’il perce quand vous plongez votre regard dans le sien. Dans l’épilepsie des stroboscopes de son club à Hong Kong, tu croiras parfois distinguer au lieu de sa silhouette celle d’un monstre millénaire. Demande-lui de l’aide, il te l’offrira volontiers, mais ne t’avise pas de le trahir ou de lui quémander son soutien s’il est Moloch ; mieux vaut ignorer sa vraie nature et ne connaître de lui que l’identité d’après laquelle chacun le connaît. Il est Monsieur pour les humains. Cela suffit. Mais quel dieu abominable ! Il te dira qu’il ne fait pas cela par plaisir, que cela obéit à un mécanisme bien plus élevé. Qu’est-ce ça change pour toi, tu es humain et seul ce qui est humain t’inquiète. Mais c’est pourtant pour les humains qu’il a le plus de compassion, car il en est en vérité capable de pitié, et il aspirerait à un monde sans maîtres où les rois ne devraient leur couronne qu’à leurs propres mérites. On raconte que sous sa véritable apparence, son corps nébuleux est fait de la nuit et qu’il s’élève aussi haut qu’une montagne, deux cornes d’obsidienne sur son haut front, et sur son visage trois yeux comme trois soleils dans les ténèbres, son cœur battant sous sa gorge comme fait des milliers d’âmes de premiers-nés qu’il aurait dévorées. Mais, qui peut vraiment le dire ? Quand il apparaît à ceux qui l’invoquent, ce n’est que sous la forme de leur peur la plus viscérale.
Un dieu doit savoir se cacher des humains sans se priver de vivre parmi eux ; il est partout chez soi. Sa première aptitude de dieu, après son éternalité qui le préserve des affres du temps, est la métamorphose. Il peut se changer en mortel et, ainsi qu’un Dorian Gray il garde sa jouvence d’éphèbe, disparaissant quand viennent les heures du soupçon pour s’exiler sous une nouvelle forme vers une nouvelle terre. Il se sert souvent de l’apparence qu’auraient eu à leur vingt ans les premiers-nés qu’on lui a sacrifiés pour se fondre dans la masse. Il n’en est pas discret pour autant en tant qu’humain, et est même persuadé que c’est en ne montrant pas qu’il cherche à se cacher que personne ne le démasquera jamais, même s’il se méfie des mortels pour ce qu’ils pourraient avoir le pouvoir de voir par-delà les apparences. Il ne se soucie pas des autres dieux vis-à-vis de son secret, puisqu’il leur cache autant qu’il peut ainsi qu’il le fait aux hommes. En tant qu’humain, sa plus éminente aptitude est la virtuosité de sa faconde qui lui permet de séduire et persuader ses plus acrimonieux adversaires. Son autre pouvoir le plus notable est l’hypnose dont un pendant est qu’il peut provoquer chez quelqu’un un sentiment de peur panique, révéler la force de leurs peurs outre tout contrôle, et c’est souvent sous la forme de ce qui les terrifie le plus qu’il apparaît à ceux qui l’invoquent.

♦ Pseudo; Monsieur ou G.
♦ Âge; éternel
♦ Région; omniprésence
♦ Fréquence de connexion; ad vitam aeternam
♦ Comment as-tu connu le forum; parce que
♦ Personnage; tiré au sort
♦ Double compte; jamais
♦ Autre chose à dire; qui vit de combattre un ennemi à tout intérêt de le laisser en vie ; Nietzsche
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Dernière édition par Monsieur le Lun 11 Nov - 13:39, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: ▬ Monsieur l'androphage ∞    ▬ Monsieur l'androphage ∞  EmptyDim 10 Nov - 18:42


Ecce homo.




Tonnent les peurs dans l’ébullition des cœurs, fébriles encore d’une mort transie sur mon effigie. Les esclaves du roi avaient creusé sous son palais le sépulcre, mon trône, de son fils adoré que la foule démente d’allégresse avait acclamé. Il dresse la flèche de son donjon vers les cieux comme la turgescence raide de vice des souterrains qui veut féconder les espaces, afin qu’y brillent les étoiles diaphanes de leur sang funeste qu’ils ne peuvent faire briller dans leurs tombeaux, où ne paissent que les faims vermiculaires. Des feux orientaux consument, dans la peau mordorée qu’ils ont appliqué par-dessus les veines d’onyx de la chair marmoréenne qu’ils m’ont taillée, l’air sans lequel ils suffoqueraient. Ils m’offrent toute vie et le risque de leur mort pour que brille dans mes yeux l’âme d’un dieu qui les couronnera. Son auguste cité aux tours obombrant le firmament gît sur les fondations de l’exutoire où chaque soir, de la veille de ma grandeur au matin de mon déclin, il me sacrifice les premiers-nés des mères de son pays, enhardi par les hardes rivales qu’il voit à l’horizon depuis les plaines menacer de débâcle son orgueilleux empire. Je lui céderai la victoire s’il m’accorde la gloire.

Je n’ai jamais rien exigé des monarques. Nés du sang j’ai déchu, de mon empyrée l’atrabile des hommes, des émissaires mages des déserts de la raison qui colportèrent dans les boudoirs les visions qu’en cauchemar je leur avais offertes et qu’ils croyaient avoir vues de leurs yeux, aliénés tels qu’ils confondaient le rêve et la réalité. Mais le rêve n’est pas moins vécu, et ce que je lègue en visions, vous pouvez en hériter en vérité pourvu que vous ne me fâchiez pas et que vous soyez dociles. Alors que dans les cités où s’accumulaient les richesses qui rendaient leurs maîtres paranoïaques de craindre d’en être un jour spoliés par les fantassins d’un conquérant, qui n’auraient pour mérite que d’avoir été plus fort mais non guère plus rusés, les rumeurs qui me concernaient intéressèrent vite les plus puissants. Ce ne sont pas les plus ignares qui croient le plus volontiers aux cruautés païennes, ce sont ceux qui ont trop de pouvoir pour que les prières les sauvent.

Les saigneurs des indigents branlaient de pusillanimité face aux inimitiés des seigneurs de guerre. Je réponds aux appels des premiers et des seconds, et j’aide les uns et les autres sans faire balancer l’échiquier d’un côté ou de l’autre. A tous me supplier de les suppléer, ils restaurent l’équilibre qu’ils s’imaginent perturber ; et je suis seul gagnant, joueur hégémonique d’une tricherie dont ils abusent et bourreau de ces âmes prêtes à tout pour absolument rien. Je n’épargne rien personne, puisque tout le monde me demande le massacre de l’autre, et ainsi tous punis de leur main par ma volonté. Ils me stigmatisent, ces bougres séraphiques, à prêcher leur verbe arachnéen ! On dit aux plus hautes sphères que l’Enfer est restauration de la pureté, mais que moi comme certains païens je ne suis que le Mal, avec l’emphase d’une majuscule qui surligne la mort de la morale qui s’incarne en moi. Fi, délateurs et conspirateurs ! Je les punis tous ! Je suis l’incarnation charnelle probablement la plus fidèle de ce que serait le Purgatoire. Ce ne sont pas ces anges qui sont garants de quelque pureté, ils ne sont là que pour faire adorer un fantoche bien vite disparu. Le Purgatoire n’a pas attendu le Livre pour exister ; il est une idée, comme moi née avec la volonté. Tout ce qui veut connaît dans ses méandres mon existence… Je suis la peur avec laquelle ils s’acharnent dans toutes leurs actions, toutes criminelles, parce que je suis le remords qui les accule : peut-être aurais-je pu faire autrement ? Je suis liberté…

C’est un homme d’affaires. Son orgueilleux empire aussi fait face à d’autres, il a remplacé le fer des lames par celui des pièces et c’est en devises vertes qu’est bâti son château. Il toise depuis sa haute tour de verre et d’airain le Manhattan enveloppé dans la mémoire de son sommeil. Il se tourne vers moi, la haine de son regard nourrit le mien. Il a lu dans quelque grimoire archaïque d’un fanatique qui voulait invoquer Lucifer, croyant peut-être que le Porteur de Lumière le serait parce qu’il la garderait pour plonger dans la ténèbre toutes les lieues alors qu’il n’en est rien, et a fait taillé à ses esclaves modernes une effigie nouvelle de laquelle renaît le phantasme de mon ignominie. L’homme très riche et très couard est prêt à tout.

Verse ton sang dans mes veines. J’entendrai.

L’homme très riche et très couard pose un drap dans mes bras. Il l’ouvre. La lumière lui fait mal aux yeux. Alors l’enfant pleure. De ma gorge où béent les ambitions mortifères et les désirs coupables surgit le cri rauque d’une bête qui fait hurler l’enfant et tressaillir l’homme très riche et très couard, soudain très effrayé et très sceptique. Peut-être pourrais-je faire autrement ? Non, fils de ma voix père de mon âme, ton empire sera ruines si tu ne t’inclines devant moi. Glisse ta lame dans les plis de sa peau. Jusqu’à la garde. L’ambre de l’innocence coule. Jusqu’à mon âme. Ce nouvel ichor dans mon corps m’arrache un hurlement d’exultation et dans la solitude de la nuit, pétrifiée dans cette statue, sa peur s’apaise quand le calme revient et qu’il ne me voit pas surgir.

Alors le doute et le remords s’insinuent dans son échine. Qu’ai-je fait ?! J’ai cru à des superstitions et tué cet enfant pour me panthéoniser ! Je ceindrai ton front de gloire, fils de ma voix père de mon âme. Mais verse ton sang dans mes veines. Je ne peux pas m’être trompé, j’ai entendu sa voix me parvenir !

Il essaiera demain.
Il comprendra comment.
Il enlinceulera son fils dans son lange.

Salammbô la plus délicieuse, et la plus grande par ma grâce, m’offrit ses viscères comme une sybarite voulant m’offrir sa chair. La vulvéenne carthaginoise dédia sa progéniture à ma gloire ; et comme chacun des enfants me fut sacrifié sans que jamais aucun ne pût être le second d’une fratrie, tous étaient les premiers et tous la menèrent plus haut jusqu’à ce que je l’épuisasse de mettre au monde trop de fois les instruments de sa grandeur et qu’elle pérît en donnant vie. Ses desseins icariens me versèrent à la fin son propre sang impur. Son fils le roi a fondé sa cité sur les catacombes où aujourd’hui il me trépane son héritier et l’hybris de sa dynastie. Est-il de plus grand sacrifice que celui qui est la seule opportunité d’immortalité pour un homme ? La peur est un Canaan où chaque désir est l’hapax de la vie. On ne se sent vivant que quand on se sent mortel…

Ils sont venus. Et ils ont brûlé mes idoles, comme un ultime sacrifie au nouveau et vrai Dieu révélé par un usurpateur du nom de Christ, imaginant qu’ils me disperseraient dans le jadis comme un cauchemar dans les nuits d’antan et que Dieu me soufflerait aux tréfonds de l’oubli une fois que les fumées de mon culte lui seraient parvenus. Que nenni ! Dieu n’a cure de ces querelles. Elle laisse les hommes devenir meilleurs ; ou plus mauvais.

Mais à trop les laisser, elle en est MORTE. Dieu est la seule chose qui puisse réellement ne plus exister. Est-ce que quelque chose qui n’existe pas, peut avoir un jour existé ? Je suis endeuillé depuis sa disparition, dans le deuil de ma raison. Je suis face aux limites de mon propre intellect, me découvrant mortel parmi les mortels ; mortel parmi la création ; mortel parmi tout ce qui existe. Il n’est dorénavant plus rien à quoi qui que ce soit puisse se raccrocher comme un idéal vers lequel tendre. Les hommes, enfin, sont seuls. Ils vont devoir construire eux-mêmes leurs propres dieux qui ne seront que des idéaux auxquels ne plus rendre de culte mais témoigner leur fidélité par des actions, et ce sont ces actions qui existeront et feront de nouveaux immortels… L’empyrée est vide de son espérance, et le regard tourné vers Gaïa. Je pressens qu’une guerre point. Les hommes ne seront plus entendus par aucun dieu qui soit aux cieux. Ils se tourneront vers Lucifer, et l’enfant des profondeurs devra faire son ascension seul par-delà l’orage qui plongera le Cosmos dans la pénombre de la mort. Ils le vénéreront avec la peur d’enfants qui, orphelins de leur mère, n’ont plus qu’un père dont ils craignent les coups pour leur tenir la main. Et lui tenant la main, ils feront de leurs corps équarris par les maux une montagne sur laquelle la famine, la guerre, la mort et la mélancolie de la voix de Dieu qu’ils ne peuvent plus faire entendre, leur permettront d’allumer dans les mains d’un nouveau dieu qui perdra son nom la lumière perdue.

Mes épigones seront légions. Ils me hèleront auprès de leur berceau, m’imploreront de protéger leurs enfants des rancœurs obsidionales en échange de leur sacrifice, et jamais le sang n’aura été plus délectable depuis que j’ai goûté celui d’une mère, toutes Salammbô à l’orgueil nouveau. Je n’ai jamais rien demandé aux monarques. Mais quand les guerres elles-mêmes se feront les émissaires de visions qu’on n’a de Moloch qu’en cauchemars, alors mon ombre paraîtra dans le lointain. Je serai le souvenir de l’espérance qu’ils n’auront plus, et moi-même comme mes frères païens les nouveaux dieux d’un monde à l’agonie, je serai un Nemrod dont le glaive fera tomber la tête de Lucifer, pour que jamais de cette glaise impie il ne tire un nouveau monde et que la Terre devienne le Purgatoire suspendu dans l’infini d’une Création qui n’attend plus de fin…

Je ne suis pas cruel,
je suis l’innocence
je suis la peur
parce que je suis le remords,
je suis la liberté et elle suit mes pas.



Dernière édition par Monsieur le Lun 11 Nov - 19:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ▬ Monsieur l'androphage ∞    ▬ Monsieur l'androphage ∞  EmptyLun 11 Nov - 12:53




Félicitations !

Mon personnage vient d'être validé ! Mais avant de commencer le jeu, je me demanderai de bien vouloir faire recenser mon personnage ainsi que mon avatar, ici et . Une fois cette petite étape effectuée, je pourrai commencer librement le jeu ! Et pour m'aider à évoluer sur le forum (comme si...), je peux ouvrir ici une fiche de topics, et là-bas une fiche de relations. Est-ce que j'ai envie d'un rang personnalisé ? C'est que ça se passe. Si je souhaite avoir un journal, je me dirigerai par là. Si jamais je souhaite créer un scénario, il faudra me rendre ici et si un jour je dois m'absenter (NON. JAMAIS.), je vous préviendrai.
Bienvenue sur TBE et amuse-moi bien ! ▬ Monsieur l'androphage ∞  3405388574 
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