Týr
Messages : 8 Date d'inscription : 09/11/2013 Localisation : Korriban
Fiche Perso Je fais partie des: Mythes Je peux: Mon alignement: Bon
| Sujet: Týr, le déchu Sam 9 Nov - 22:36 | |
| L'épouvantable Moloch est passé valider cela. Týr ♦ Puissant. ♦ Ancien. ♦ Impartial. ♦ Courageux. ♦ Téméraire. ♦ Sage. Je me nomme Týr et mon âge ne se calcule pas avec des chiffres humains. Je suis né(e) à une date inconnue à Asgard. Je suis isolé et je ne travaille pas, vous allez comprendre pourquoi. Je suis un Dieu, j'appartiens donc au groupe Mythes. On me confond souvent avec Hayden Christensen, mais demandez plutôt à Tumblr. ♦ Violent. ♦ Colérique. ♦ Impatient. ♦ Rancunier. ♦ Peu bavard. ♦ Isolé.
Je suis spécial. Tyr vient de la légendaire cité d’Asgard. Il est l’un des premiers fils du Père de Toutes choses. Il est considéré par les humains comme un Dieu à part entière. Cependant, bien que membre important d’Asgard, il n’est sur Terre connu que par les Germains principalement. Il préfère rester anonyme pour les autres, jugeant que les hommes n’ont pas besoin de l’appuie des dieux pour évoluer. Il se présentait autrefois comme quelqu’un de svelte et musclé, avec une longue barbe. Sur Midgard, il a préféré adopter une allure fantôme. Les cheveux longs, frisés et définitivement imberbe. Depuis qu’il est sur Terre, Tyr n’a de cesse de se camoufler sous une toge noire, regardant le monde s’effondrer sur lui-même. Il interagit quelque fois avec les humains, n’hésitant pas à se faire appeler par son vrai nom, ce que les personnes ne remarquent généralement pas, étant une légende oubliée. Malgré son trépas, il lui arrive de s’occuper d’affaires propres à la Terre, des affaires mineurs et sans conséquences. Il est désormais plus considéré par ses pairs comme un paria que pour un héros. Sa gloire d’antan est définitivement révolue et il ne retournera probablement jamais au centre du monde, y ayant été banni. . | Il est le dieu du ciel, de la guerre juste et de la stratégie, il en résulte le fait qu’il soit sage et écouté. Il a la capacité de contrôler les foudres et les vents, comme son petit frère, et a hérité d’une partie des pouvoirs de son père, même s’il ne s’en sert jamais. Comme tout Asgardien, il a de l’endurance, résistance, rapidité, agilité et des réflexes surhumains. Etant un dieu de la guerre, Tyr manie très bien les armes, malgré le fait qu’il préfère utiliser une simple épée. L’ensemble de toutes ces capacités physiques ne font pas de lui un barbare sanguinaire. Il a été prouvé qu’il est ingénieux et un stratège hors-pair dans les combats. Il préférait autrefois la parole, plutôt que la bataille, mais son séjour sur Midgard l’a fait devenir plus belliqueux qu’auparavant. Son sens de l’honneur autrefois inébranlable n’est plus désormais qu’un tas de cendre dans sa tête. Il rêve désormais de vengeance et réclame ce sur quoi il veille, la justice. |
Story of my life. Il fut un temps, par delà les mondes connus, s’étendait la belle et glorieuse cité d’Asgard. Berceau de la civilisation, la cité était présentée comme un joyau de tous les temps, comme une cité mythique dans le ciel. Elle est le centre de l’Yggdrassil, l’arbre du monde, et gouverne les huit autres planètes situées dans l’arbre. C’est dans cette cité qu’a été créé Tyr, fils d’Odin. Dés son plus jeune âge, la destiné de Tyr le plaçait comme une personne sage et plein de bon sens. Ayant hérité d’une partie des pouvoirs de son père, il était craint et admiré. Si bien qu’il s’éleva au rang de la personne la plus charismatique de tout le royaume. Beaucoup demandait son aide quant à la bonne marche à suivre, dans de simples affaires sans importance, puis plus tard dans des procès où il fallait départager. Sa justice se révéla être également efficace et impartiale, ce qui lui valu l’honneur d’être accepté en tant que membre révéré du Thing où il y accéda en tant que représentant du droit et de la justice envers tous. Sa glorieuse histoire s’étendait jusque sur Midgard, où il apparut au peuple germanique, le conseillant pendant de nombreuses batailles. Néanmoins, après de lourdes réflexions et contrairement aux autres dieux, il préféra se retirer des affaires de Midgard. Cette décision fut très mal prise au sein du Thing, mais personne n’osait le reprocher au dieu de la guerre. Tous, sauf un, le Père de Toute chose, son père à lui. Son roi lui ordonna de retourner sur Midgard et de prôner la magnificence Asgardienne, chose qu’il refusa, ayant déjà pris sa décision. Odin, fou de rage en apprenant que son propre fils lui avait désobéit, le banni définitivement d’Asgard et comme châtiment, il l’envoya en exil sur Midgard. Tyr disparu de la pensé des Asgardiens au profit de Thor, nouvel élément d’élite. La colère d’Odin avait été si violente que Tyr avait littéralement été envoyé dans le Bifrost, se faisant par la même occasion catapulter sur Midgard. Il fut envoyé en 79, année terrestre, dans une montagne fumante appelée communément par les humains, le Vésuve. Le choc fut si cataclysmique que le volcan entra en éruption quelques temps après et que la ville non loin fut totalement détruite. Tyr avait assisté à la destruction pure et simple des innocents, sans rien pouvoir faire. Il voyait en cette tragédie toute la corruption d’Odin et se jura que justice serait rendue aux humains. Il changea définitivement d’apparence et s’en alla sur les chemins de sa nouvelle vie, arborant une toge noire et une épée. Il était loin de chez lui et loin des conventions qu’il connaissait. Il était désormais dans un monde où rien n’y personne ne le comprendrait, dans un monde où règne déjà des forces que ni lui, ni même Odin n’avait prévu. En parcourant le monde, il eut conscience des faits d’armes de ses pairs, et en particulier de Thor, dieu de la foudre. Son petit frère qui avait participé à son oublie. Au fil des années, les rumeurs concernant Asgard et les dieux ancestraux s’estompèrent, et plus personne ne parlait d’eux comme des héros, mais plutôt comme des mythes n’ayant jamais existé. Tout cela au profit d’une seule et même entité, un dieu responsable de toute la création, étant la création elle-même. Tyr n’en portait pas la moindre attention, il préférait se concentrer sur les humains et de leur évolution plus que prodigieuse. Il avait raison depuis le début, depuis que ses confrères avaient disparu, la technologie avait gagné les humains, à tel point qu’en 20 ans, ils avaient fait plus que depuis la découverte du feu. Toujours dans l’optique de conservation de la race humaine et quand il le jugeait nécessaire, il aidait certains humains dans telle ou telle quête. Toujours avec le même équipement et sous son vrai nom, il évitait de rester à un endroit trop longtemps, de peur que les rumeurs ne circulent, les épées n’étant plus d’actualité, remplacées par des armes à feu. Cependant, à l’âge de la technologie de pointe, les informations circulaient plus vite qu’il ne l’aurait lui-même pensé. C’est ainsi qu’il ne put empêcher les mortels de prendre des clichés de lui. Cela, venant avec les premières attaques. En effet, s’il y avait des protecteurs bienveillants encore en faction sur Terre, il y avait aussi des entités démoniaques. Son nom faisait sourire les humains, mais il était source de pouvoir pour tous les démons qui voulaient s’élever. Les assauts des larbins étaient fréquents et il n’avait pas de mal à les écraser, n’hésitant pas à utiliser ses pouvoirs si c’était nécessaire. Mais, à chaque fois qu’une bataille avait lieu et que des forces étaient déchainées, il y avait inlassablement des catastrophes. Et cela en dépit des humains qui étaient encore une fois de simples victimes. Tyr décida alors d’attaquer le mal à la source et garda à l’esprit de protéger à tous prix les humains. C’est ainsi qu’il parti en chasse aux démons, ne montrant plus aucune pitié envers eux. Il reste aujourd’hui encore isolé du monde connu et garde ses vieilles rancœurs enfouit au fond de lui, prêt à rendre justice. - Spoiler:
Berlin, capitale du renouveau et des espoirs accomplis, fief de l’économie Allemande et surtout ville de passage pour les entités majeures. En effet, c’était là où Tyr s’était réfugié. Il n’était pas venu par bonté de cœur, ou pour le fait qu’il aimait bien cette ville, non. Simplement, il avait entendu des rumeurs portant sur des démons qui menaçaient la ville. Les rumeurs étaient le fruit de diverses paroles sur des faits divers et autres phénomènes paranormaux. Des meurtres non élucidés avaient été répertoriés, des enlèvements ainsi que certaines apparitions, surtout une en particulier. Tout cela, Tyr l’avait appris en vagabondant d’auberges en auberges. C’était là bas que les élixirs coulaient à flots et où les langues se dénouaient. Et surtout, et c’était le plus important, tous les gens n’avaient que faire de qui entrait où sortait, du moment qu’il payait. Et c’est cela qui arrangeait bien le dieu du ciel, car l’argent, il en avait. En effet, les pièces Asgardiennes se revendaient à des prix astronomiques à tous les grands collectionneurs de la planète. Après, il fallait juste les trouver. Fort heureusement, ce n’est pas la chose la plus difficile qu’il est eu à faire, ni la récolte d’informations.
Il s’était improvisé chasseur de démons, ou du moins, chasseur de tout ce qui pourrait contribuer à l’extinction humaine. Pour le moment, il ne s’était pas trop mal débrouillé et plusieurs démons mineurs avaient été détruits. Sa quête ne devait néanmoins pas prendre fin maintenant, pas tant qu’il n’aurait pas rendu justice à ce peuple précaire. C’est donc comme cela qu’il se retrouva dans la capitale Allemande. Il ne savait pas ce qu’il cherchait et ne savait pas par où il devait commencer. Aller sur les lieux de l’incident serait déjà une bonne chose, il verrait bien ce qui se présenterait à lui. De jour, rien n’était possible car ils seraient repérés par tous les humains qui le croiseraient. Un homme en toge noire ne passe plus inaperçu ces derniers temps, il ne savait pas pourquoi cela rendait les humains curieux sur la personne qui se trouvait en dessous. Dans tous les cas, c’est à la nuit venue qu’il se rendit sur les lieux de l’incident.
Il déambulait dans les rues berlinoises, se concentrant sur son but. But qu’il avait d’ailleurs repéré dans les journaux de la ville, et qui indiquaient un petit appartement au centre de la capitale. Cependant, rien de suspect n’avait été trouvé et il savait pertinemment que cela ne pouvait être de cause humaine. En effet, les forces de l’ordre avaient retrouvé un appartement calciné à certains endroits, et pas de corps. Il le sentirait tout de suite et verrait ce qui s’est réellement passé. Les rues étaient étonnement désertes ce soir, et le peu de personne qu’il croisait n’était plus en état de voir quoi que ce soit. Les banquets humains étaient très arrosés et on y servait des alcools très forts, cela pouvant tourner les esprits très rapidement. Arrivé donc à l’endroit indiqué, il s’arrêta un instant pour juger des différents points stratégiques. Les portes d’entrées, de sorties, les fenêtres et tous les autres points d’accès. L’appartement était situé dans un coin de l’immeuble, tout en haut. D’en bas, on pouvait y voir une fenêtre brisée simplement. Et le reste de la vitre, étalée sur le trottoir. Il fronça les sourcils et pénétra dans l’immeuble.
Dés qu’il eu franchi le seuil, il perçu une odeur de brûlé, mélangée à un autre produit chimique qu’il ne connaissait pas. Les papiers peints verts avec les escaliers marron laissaient paraître un manque évident de gout. Il continua par ses mêmes escaliers, doucement. Ces derniers craquaient sous ses pas, si bien qu’on eu dit une marche funèbre d’un quelconque mort. Il arriva à l’étage et chercha l’appartement dans le long corridor. Il n’eut pas de difficulté à le trouver, étant donné la présence de bandes jaunes devant le seuil. C’était une coutume récente de l’être humain pour informer aux passants qu’il y avait eu un incident à cet endroit. Il franchit l’obstacle et entra dans le lieu. L’appartement était composé ainsi : L’entrée débouchait directement sur un couloir, d’où plusieurs portes étaient installées. Deux de chaque côté et une au fond. Il n’avait pas de doute possible, une forte odeur de magie démoniaque émanait de cet endroit. Il eu même l’impression que la magie utilisée était très puissante car il la sentait très présente. Peu être même trop présente. Il dégaina lentement son épée. Le frottement de l’arme contre son fourreau empli les lieux, effaçant une dernière fois les bruits parasites alentours. D’un geste sûr et maîtrisé, il la brandit devant lui. Il avança pas à pas jusqu’à la première pièce. Il ouvrit doucement la porte et jeta un bref regard à l’intérieur, avant de se replaquer contre le mur. Il prenait toutes les précautions nécessaires pour éviter de se faire détruire. Il entra dans la pièce après avoir pris ces petites précautions. C’était une chambre à première vue, a part un grand lit, et des tables de chevets, rien d’autre. Il sortit et continua son inspection des lieux. Dans cette même optique, il visita la salle de bain, une salle de jeu et une chambre pour enfant. Il arriva à la dernière porte, celle qui était en face de l’entrée. Il pénétra à l’intérieur et repéra d’abord la fenêtre cassée. Un courant d’air s’immisça dans la pièce à ce même instant, laissant une fraicheur non désirée. Il referma avec précaution et se retourna pour examiner.
C’est alors que la lumière s’alluma sans prévenir. Il se tourna d’instinct vers les personnes visibles dans la pièce. Deux humains de type mâle ainsi qu’une femelle le regardaient avec insistance. Tous trois étaient assis sur un canapé marron, collé au fond du mur. L’homme du milieu se leva et proclama :
-Salut à toi, qui que tu sois.
Son interlocuteur avait les cheveux longs et noirs qui lui tombaient jusqu’aux épaules, tandis que l’humaine et son voisin étaient bruns avec des cheveux courts. Tous trois portaient des tatouages sur les bras, très visibles. Tyr resta là à les juger. L’autre continua donc :
-Je ne sais pas si tu es au courant, mais le carnaval n’a pas encore commencé, il poussa un rire guttural affreusement minable. Non sérieusement, tu fais quoi ici ? -Qui êtes-vous ? Répondit le dieu.
-Ce n’est pas très poli de répondre à une question par une autre. Ce soir, j’ai envie d’être clément, je vais te laisser partir, j’attends quelqu’un d’important. Maintenant, si tu ne veux pas partir, je peux toujours appeler les flics.
Tyr fit un tour sur lui-même pour repérer les endroits calcinés, mais rien. Il avait dû se tromper d’endroit et se trouvait en face d’humains normaux. Or, la porte avait été cassée, donc il ne se trouvait pas en face des propriétaires des lieux. Il se retourna lentement vers eux, la tête toujours recouverte par la capuche. Il était temps pour lui d’être juste, la subtilité devait être son maître mot. Il continua donc le dialogue, tandis que l’autre était retourné s’assoir :
-Je répète, qui êtes-vous ?
Il appuya les trois derniers mots de manière menaçante, essayant de jauger les réactions. Mais rien ne se produisit, les trois énergumènes se contentèrent de se regarder. Celui du milieu le fixa :
-Et bien tant pis pour toi.
A ces mots, une boule de feu le frappa alors qu’il n’eut à peine le temps de se protéger avec son bras gauche. Il se retrouva éjecté de l’appartement et retomba quelques mètres plus bas. Légèrement incrédule, il se releva difficilement et trottina jusqu’à une petite ruelle voisine. Une fois arrivé là bas, il tira sa manche et jugea l’ampleur des dégâts. Par chance, le projectile avait touché la protection en cuir des avants bras. Il secoua son bras machinalement. Il réfléchit à un autre plan d’approche pour éviter de détruire la moitié de la ville. Il espérait que les démons, car ils en avaient désormais le cœur net, le croient mort. S’ils l’avaient pris pour un humain, il aurait désormais le bénéfice de la surprise. Chose qui n’arrivait pas souvent. Il s’enfonça dans la ruelle adjacente pour tenter d’y trouver une paroi d’accès jusqu’à la fenêtre de l’immeuble. Cependant, dés qu’il eut été au fond, la même voix vint l’interrompre :
-Au départ j’ai eu des doutes, mais c’est vrai que trop de coïncidences ne pouvaient signifier qu’une chose au final, n’est ce pas ? Dieu errant.
Tyr se retourna lentement et fit face au démon. Seulement, il était seul et il n’y avait aucune trace des autres.
-Vois-tu, nous avons créé ce piège pour attraper quelqu’un de ton espèce. Absorber vos pouvoirs nous permettraient de grimper très vite les échelons de notre société, et ainsi peut être devenir les maîtres. Ne t’en fais pas, tu n’auras presque pas mal. Presque ….
Le démon ricana et se cambra légèrement, mettant les épaules en arrière. Une posture offensive qui ne laissait présager qu’une chose, le combat devait avoir lieu. Le dieu prit quand même la parole, dans le but de déconcentrer son adversaire, ou du moins pour y tenter :
-Je suis Tyr, fils d’Odin. Tu as assassiné et mis en joug des êtres humains. Sois prêt à éprouver ma lame pour ces crimes.
-Qu’il en soit ainsi, Tyr, fils d’Odin.
Sur ces mots, il envoya une autre boule de feu en direction du dieu. Celui-ci n’eu aucun mal à briser le sortilège par un mouvement d’épée, découpant la boule en deux. Il avança en marchant vers son adversaire. Le démon n’eut de cesse d’envoyer des boules de feu que Tyr découpait dans les airs. Arrivé à mi-chemin, les deux autres démons qui dés lors ne s’étaient pas présentés surgirent devant lui et lui barrèrent le chemin. Le premier des deux avait de longues griffes qu’il essaya de planter dans le visage de Tyr. Le dieu lui prit la main, et, tandis que la deuxième essaya de lui trancher la gorge avec les dents, Tyr envoya le premier percuter l’autre. Ils se heurtèrent dans un bruit de craquements ignobles et s’encastrèrent les deux contre le mur. Le dieu attendit que les deux se relèvent pour les décapiter d’un geste puissant et assuré. Il tourna ensuite son regard noir vers le démon qui n’avait pas bougé. Les deux se regardèrent, tandis que le ciel craqua, produisant un déchirement céleste apocalyptique.
Le démon inspirait à grande allure. Tyr pouvait sentir sa peur, et sa frustration. C’était le moment où il devait en finir, une bonne fois pour toute. Il se rua vers son adversaire qui fit de même. Epée en arrière, Tyr s’apprêta à abattre son adversaire mais ce dernier se jeta sur le côté, rebondit contre le mur, et, une fois derrière lui, il lança une boule de feu. Le dieu la reçue dans le dos et se fit éjecter de la ruelle, pour se retrouver en pleine rue. Il entendit des sirènes au loin, ne laissant rien présager de bon. Il s’aida de ses bras pour se retourner, mais il eu juste assez de temps pour voir le démon qui tombait sur lui, poignard en avant. Tyr mit sa main devant lui, et de celle-ci se produisit une gerbe d’éclairs qui vint toucher le démon et le propulsa contre l’immeuble le plus proche. Il le regarda s’écraser au sol en fumant, puis se détendit et respira. Doucement, il se releva et se dirigea vers le corps de son agresseur. Il le saisit par les cheveux et le jugea un instant. Le démon toussa et une fumée noirâtre s’échappa de sa bouche. Sans plus attendre Tyr le décapita pour enfin percevoir un son étranglé s’échappa dans l’air. Il se retourna enfin, retournant peu à peu dans la réalité. Il aperçu les forces de l’ordre humaines qui le regardait, toutes leurs armes braquées sur lui. Il lâcha la tête qu’il tenait entre les mains et regardèrent les hommes. Les voitures vertes luisaient dans la nuit, donnant à l’endroit des airs d’Alfheim.
Le dieu s’avança et dit d’une voix assurée :
-Salutation humains, je suis ici pour …, un craquement sonore retentit et il eu un mouvement de recul.
Il écarta le bord droit de sa toge et vit le tissu sous son armure se tâcher de rouge. Il eu soudain une énorme perte d’énergie et tomba à genoux. La douleur suivit peu après, une douleur de brûlure intérieure qui le vidait de son énergie. Il s’écroula sur le dos et contempla les astres lointains. Tandis que le calme remplaça la douleur il sombra dans l’inconscience.
Il n’était désormais plus dans le monde des vivants, flottant entre la mort et la vie. Son âme était prête à s’enfuir de son corps, mais lui ne le voulait pas, pas encore. Il avait tant encore à accomplir, tant encore à donner aux êtres humains. Il avait dit un jour que les Dieux n’avaient pas à interférer avec les humains. Il s’était trompé, l’être humain devait être protégé. Les attaques des êtres extérieurs avaient été trop violentes pour être ignorées. Exilé d’Asgard, Midgard était désormais sa nouvelle patrie. De ce lieu, il devait être le protecteur anonyme. Il allait représenter tout ce que Thor n’a jamais été. La douleur revint le titiller sans prévenir. C’est alors qu’il ouvrit les yeux et regarda le plafond blanc. Il crut un instant être mort, mais l’odeur nauséabonde de ce lieu lui rappela qu’il se trompait. Il était dans ce que les humains appelaient hôpital. Un lieu où ils mettaient tous leurs malades et expérimentaient des méthodes de guérisons sur eux. Il ne bougea pas, mais tendit l’oreille. Il entendait deux humains qui parlaient de lui, mais il ne perçut que des sons faibles et étouffés, à peine audible. Probablement qu’ils devaient être dans une salle à côté. Il se concentra et comprit quelques mots :
-… Et sa guérison est très rapide, je n’ai jamais vu cela. On a prélevé un peu de son sang pour l’étudier mais nous avons besoin d’examens complémentaires.
Il y eu un moment de silence, celui qui venait de parler était un homme, avec un tympan de voix aigu. Il parlait légèrement du nez.
-Cet homme est un meurtrier, répondit l’autre. En aucun cas il ne restera dans cet hôpital. Dés qu’il est guérit, on l’embarque.
La porte s’ouvrit brusquement pour laisser passer un humain mâle, moustache bien rasée, teint propre et uniforme droit. Dés qu’il vu que Tyr le regardait, il s’approcha de lui.
-Profite bien de tes derniers instants de libertés salopart, demain tu pars en prison.
Le dieu le fixa sans parler, jusqu’à ce que l’homme en question ne s’éloigne et aille s’assoir dans un coin de la pièce. Il essaya de bouger légèrement, et compris qu’il avait des anneaux de fer à ses poignets, reliées aux barres métalliques du lit. Une prison bien mince pour lui. Il se bougea dans le lit et sentit une douleur lui tirailler l’épaule droite. Il l’examina et découvrit un bandage à ce niveau. Il s’était fait abattre comme un chien, alors qu’il essayait de les protéger, quelle ironie. Néanmoins, il pardonnait cela aux primitifs et n’en tenait pas rigueur. Ils étaient abusés par ce qu’ils voyaient, et leur pragmatisme s’étaient fortement développé ces dernières décennies. Pourtant, il devait trouver un moyen de s’échapper de cet endroit, pour leur bien. Les anneaux de fer ne seraient pas un problème, simplement qu’il devait passer les multiples obstacles suivants sans se faire repérer. De plus, il ne les connaissait pas, ces obstacles. Même s’il avait horreur de faire cela, il devait improviser pour cette fois.
Il se cambra légèrement en avant, de sorte à avoir l’agent des forces de l’ordre en face de lui. Il attendit que l’autre ne croise son regard avant de prendre la parole :
-Je vous demande de ne pas prendre en considération ce que je m’apprête à faire. En d’autres termes, j’aurais été un allié de marque.
Sans dire un mot de plus, il tira sur ses liens qui se brisèrent instantanément sous le choc. Dans son élan, il atterrit devant le policier, béat, puis l’assomma d’un sec sur le coin de la tête. Il se dirigea tout de suite à la porte et écouta si du monde s’agitait. Personne pour l’instant. Il se déshabilla ainsi que l’humain et intervertit les affaires. Il se retrouva dans un costume noir. Il y ajusta le képi, plaça l’homme sur le lit, sous les couvertures et sortit de la pièce en refermant bien soigneusement. Dehors, il y avait deux autres camarades de l’homme qui discutaient et qui jetèrent un coup d’œil vers lui dés qu’il fut dans leur champ de vision. Il se contenta de répondre :
-Je pars en quête de victuailles.
Les deux humains se regardèrent et éclatèrent de rire. Lui fit de même, faisant mine de comprendre pourquoi ils agissaient ainsi. Il se retourna lentement et se dirigea vers la sortie en toute hâte. Il passa néanmoins devant un comptoir, vers l’entrée. Il fit demi-tour et s’y arrêta. La jeune humaine avait les yeux rivés sur son écran et ne les releva que quand il approcha :
-Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Demanda telle.
-Je suis chargé de récupérer l’équipement de l’homme qui doit être mis en geôle. S’il vous plait.
Elle le fixa un instant, l’air incrédule, avant de reprendre :
-Vous voulez parler du patient de la chambre 025 ?
-Oui, c’est cela, celui qui a patienté dans la chambre 025.
Elle s’arrêta un instant puis opina et se dirigea dans une autre pièce derrière. Elle en ressortit cinq minutes après avec tous ses affaires, puis lui donna avec un léger « voila ».
Tyr remercia puis s’inclina, avant de reprendre le chemin de la sortie. La jeune femme le héla néanmoins derrière lui. Il se retourna, tandis que la jeune humaine d’indiquait l’autre côté. Tyr regarda le couloir de là où il venait puis se retourna et l’ignora. Il se dépêcha de sortir de l’endroit puis se cacha derrière une ruelle où il changea encore de vêtements. Maintenant qu’il était libre, il couru à travers la ville jusqu’au premier terrain vague. De là, il vérifia que personne ne pouvait le surprendre puis il leva son épée en l’air. Le ciel s’assombrit quelque temps après, de gros nuages noirs se formant et cachant les derniers rayons du soleil. Sans prévenir, un éclair vint frapper son épée, et à partir de ce moment là, Tyr s’envola à une vitesse prodigieuse, laissant un courant électrostatique derrière lui. Le ciel redevint normal quelques temps après, laissant le soleil de midi bercer de sa chaleur les humains.
Quant à Tyr, il atterrie sur les collines, à quelques kilomètres à l’Est de la ville. Cette zone encore rurale était une des dernières à pouvoir accueillir son arrivée. L’être humain changeait et évoluait vite et il devait en être de même pour Tyr, il était tant pour lui de s’adapter au nouveau millénaire qui s’était annoncé.
| ♦ Prénom/pseudo; Bakta ♦ Âge; 18 ♦ Région; Rhône Alpes ♦ Fréquence de connexion; 4/7 ♦ Comment as-tu connu le forum; Admin ♦ Personnage; inventé ♦ Double compte; Non ♦ Autre chose à dire; ici |
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Dernière édition par Týr le Ven 15 Nov - 20:03, édité 1 fois |
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